Hier soir, j’ai choisi d’écouter un épisode du podcast Transfert, Mazan, des années d’ignorance.
Je connais Transfert, je sais qu’il s’agit de témoignages forts, mais je n’avais pas lu la description. Souvent, j’aime me laisser happer par un titre sans me faire spoiler par le petit texte explicatif qui est dessous. Juste pour le plaisir de la découverte. Je fais la même chose avec Netflix d’ailleurs.
Sauf que là, je me retrouve à écouter un témoignage d’une puissance telle que j’en suis, petit à petit, bouleversé. Ce témoignage c’est celui de Caroline, la fille de Gisèle Pelicot. Une fille qui raconte sa vie de famille avant ce que l’on sait maintenant. Une fille qui raconte le cataclysme le jour où elle apprend. Une fille qui en plus de soutenir sa mère qui a vécu l’inimaginable, va devoir, progressivement, faire le deuil de l’amour de son père.
Merci à Sarah Koskievic d'avoir su, si bien, recueillir ce témoignage.
Et merci à Slate.fr pour Transfert. Ce podcast est une référence pour beaucoup, mais il n’y a pas de hasard. Savoir choisir ses témoins, savoir écouter, savoir laisser s’exprimer, savoir retranscrire le naturel dans le montage, savoir laisser passer l’émotion, savoir rester pudique malgré tout, c’est ça le savoir faire et encore plus le savoir être. Bravo. 👏 👏 👏
Olivier
Ajouter un commentaire
Commentaires